Cenco, Rassemblement

« Tout récemment, le Rassemblement venait de rendre publique sa restructuration dans laquelle sont identifiés les nouveaux responsables, ceux qui ont le pouvoir d’engager cette famille politique devant les tiers ». Dès la reprise des travaux ce jeudi à la Cenco, les évêques ont tranché définitivement sur la cacophonie qui a agité la principale coalition de l’opposition en RDC.

« Le vide est désormais comblé à la tête du Rassemblement », a même insisté le président de la Cenco Mgr Marcel Utembi faisant référence à la disparition de l’opposant historique Etienne Tshisekedi.

« Nous devons aller de l’avant »

La disparition du chef de fil de l’Udps avait justement porté un coup d’arrêt sur les discussions sur l’arrangement particulier. Marcel Utembi a fustigé le blocage autour des obsèques de l’illustration disparu et plaidé que les parties concernées s’entendent rapidement pour lui offrir un hommage national digne de son rang.

Mais pour le présidium de la Cenco, on ne peut plus attendre. « Les travaux de l’arrangement particulier doivent se poursuivre pour l’intérêt supérieur de la nation », a plaidé le prélat.

« Au stade où nous en somme nous devons aller de l’avant le plus rapidement possible », a interpelé le chef de la Cenco qualifiant d’inadmissible l’enlisement sur des questions de partage du pouvoir. Alors que la priorité devrait être l’organisation des élections dans le délai.

Pour la Cenco, elle promet de mettre à contribution tout ce qui est à son pouvoir pour finir rapidement les travaux de l’arrangement particulier en vue de mettre en œuvre l’accord politique du 31 décembre 2916. Ce, en promettant d’être attentive afin de déceler toute manœuvre dilatoire, établir les responsabilités et prendre le peuple Congolais à témoin.

Écoutez Mgr Marcel Utembi