Par CAS-INFO

Le camp de Félix Tshisekedi digère mal la sortie médiatique de la présidente de l’assemblée nationale. Au cours d’un échange avec la presse mardi à Kinshasa, Jeannine Mabunda avait réagi à la menace de dissolution de la chambre basse du parlement, évoquée dimanche par le chef de l’État lors de discours devant la communauté congolaise de Londres.

« La Constitution est claire. Allez à l’encontre des prescrits de l’Art 148 c’est s’exposer aux poursuites pour haute trahison comme le stipule l’Art 165 », avait déclaré Jeannine Mabunda.

Des propos qui ne passent pas chez les partisans de Félix Tshisekedi qui accusent la présidente de l’assemblée nationale d’avoir manqué du respect à leur leader.

« Monsieur le Président Félix Antoine Tshisekedi peut parfaitement dissoudre l’ Assemblée Nationale », a répliqué Kudura Kasongo, cadre du CACH, coalition qui soutient Félix Tshisekedi.

Répondant à ceux qui reprochent au président de la République de se prononcer souvent à l’étranger sur des questions internes, Kudura Kasongo indique que Félix Tshisekedi « peut répondre à l’ étranger à toutes les questions que nos compatriotes lui y posent ».

Selon lui, « toutes critiques infondées contre le Président Félix venant d’ une Institution sont indécentes. »

Dans une note parvenue à CAS-INFO, le service de communication de la Présidence a indiqué que la dissolution du parlement n’est pas à l’ordre du jour de l’agenda de Félix Tshisekedi. Mais le président se verrait dans l’obligation d’envisager cette hypothèse en cas de crise persistante, fait savoir la Présidence de la république.