Par CAS-INFO

Sa brève interpellation n’aura duré que moins de deux heures. Koffi Olomide, arrêté hier mercredi à son domicile de Kinshasa par des agents de la police judiciaire a été relaxé peu avant midi pour vice de procédure.

Les avocats de la star de la rumba congolaise accusent les policiers d’avoir « sérieusement traumatisé », leur client.

Selon Maître Tony Muaba, un des avocats du chanteur, le patron du Quartier Latin International avait été interpellé avec une brutalité d’une cruauté rare.

« On a eu l’impression qu’ils avaient la mission de venir capturer un terroriste », dénonce-t-il sur un ton ferme. Selon lui, le Grand Mopao, comme l’appellent ses fanatiques, a été traité comme un « vulgaire homme, un criminel de grand chemin ».

Alors qu’il se trouvait au domicile de l’artiste, Tony Muaba affirme que certains policiers ont même escaladé le mur de la résidence de Koffi Olomide pour l’arrêter. « L’artiste est blessé dans son amour propre », affirme-t-il.

La commission de censure à l’origine de la plainte contre Koffi Olomide, accuse le chanteur d’avoir tenu des propos injurieux à l’endroit des animateurs de cette instance qui a décidé d’interdire la diffusion des huit titres du nouvel opus de l’artiste pour « atteinte aux bonnes mœurs ».
Invité à s’expliquer, Koffi Olomide n’a jamais honoré un seul rendez-vous, explique un membre de la commission de censure qui considère le chanteur comme un récidiviste.

Interpellé puis relaxé, le roi de la rumba reste toujours sous sanctions, son nouveau disque ne sera pas joué dans les médias tant qu’il n’aura pas requis l’autorisation de la commission de censure.