Par CAS-INFO

 Le président de la République Félix Tshisekedi a condamnéb avec la dernière énergie les violences qui ont eu lieu mardi et mercredi au cours des manifestations des militants de l’Udps qui exigent le retrait de loi Minaku-Sakata en rapport avec la réforme judiciaire en RDC.

D’après son porte-parole, Kasongo Mwema, le chef de l’État qui reconnaît le droit de manifestation à tout congolais, n’admet pas la violences sous toutes ses formes.

« Toute en respectant le droit constitutionnel de manifester, le chef de l’Etat condamne avec véhémence les violences et attaques perpétrées ce jour contre les personnes et leurs biens. Il en appelle ainsi calme et au respect de la loi par tous », a fait savoir Kasongo Mwema dans un message lu à la télévision nationale.

Félix Tshisekedi a aussi interpellé la classe politique sur la nécessité d’entreprendre des initiatives pour d’abord l’intérêt du peuple.

« Le chef de l’État rappelle à la classe politique de toute tendance, sa responsabilité de ne pouvoir entreprendre, surtout en cette période d’état d’urgence, que des initiatives à privilégier, en toute chose, l’intérêt de la nation ainsi que la paix sociale », a ajouté Félix Tshisekedi par l’entremise de sa porte-parole adjointe Tina Salama.

Mercredi, le PPRD a appelé ses militants à soutenir les institutions de la République, la démocratie et l’État de droit. Mais il se dit prêt de passer de la coalition à la cohabitation avec le CACH si celui-ci le désir.