Par Siméon Isako
Qui de l’UDPS, AVC de Budimbu et de l’opposition politique obtiendra l’autorisation des autorités urbaines de Kinshasa afin de marcher ce samedi?, la question reste posée en attendant la rencontre très stratégique prévue cet après midi entre le gouverneur de Kinshasa et les les partis politiques qui prévoient de marcher.
L’opposition politique, l’UDPS et l’AVC de Didier Budimbu ont tous décidé de manifester ce samedi dans les rues de la capitale congolaise.
Si les deux partis au pouvoir veulent soutenir les institutions, les FARDC, dénoncer l’agression Rwandaise et soutenir le processus électoral, l’opposition de son côté sera dans la rue pour protester contre « la vie chère , la souffrance, insécurité, la pauvreté, l’inflation, la faim, l’instrumentation de la justice et la mauvaise gestion« .
Selon plusieurs sources à l’hôtel de Ville, le gouverneur et l’opposition ainsi que les deux partis du pouvoir seront en concertation dans quelques heures pour étudier la faisabilité des marches prévues ce samedi contre la vie chère et l’insécurité dans l’Est et de l’autre part soutien aux institutions.
« Lisanga Bonganga marchera le 27 mai , mais comment eux de l’opposition peuvent refuser leur date du 18 mai et projeter leur manifestation au 20 mai, date à la qu’elle nous aussi nous avions déjà fixé notre marche pour soutenir les dirigeants du pays et le processus électoral. Nous nous marcherons ce 20 mai, que opposition soit respectueuse de la démocratie« , a dit Gecko Beya, responsable des forces du Progrès, une structure membre de l’UDPS-Tshisekedi, dans une vidéo devenue vitale.
Même son de cloche côté AVC de Budimbu où le président de la ligue des jeunes dit avoir obtenu l’autorisation de la hiérarchie du parti pour marcher ce 20 mai.
L’Opposition en RDC avait saisi le bureau de la Cour Pénale internationale et de la Mission de l’organisation pour la Stabilisation de la RDC (Monusco) afin de déployer leurs agents ce samedi 20 mai 2023 lors de la marche programmée à Kinshasa. C’est Prince Epenge, un des communicateurs de Lamuka, qui l’a confirmé.
D’après ce communicateur, le déploiement des agents de la CPI et de la MONUSCO permettrait de recenser toutes les bavures policières lors de cette activité.
L’autorité de la ville tranchera dans quelques heures sur la suite à réserver à ces manifestations.