Par Jean Pierre K

Les travaux de construction des sauts – de-mouton sont-ils à l’arrêt à Kinshasa? La question taraude encore plus d’un curieux.

La construction de ces infrastructures censées desengorger le traffic sur les embouteillées routes de la capitale ne présage aucun signe d’une fin imminente.

Les chantiers ont été ouverts depuis le mois de mai, d’autres en juin, les sites clôturés, quelques coups de pioche donnés, puis, plus rien. Et pourtant, le premier site devrait être ouvert au public fin juillet ou tout au plus tard, début août, la durée des travaux étant de trois à quatre mois.
Retard ou arrêt des chantiers, la présidence de la république qui a financé le projet pour marquer les 100 premiers jours de Félix Tshisekedi semble avoir dépassé les limites de sa patience.

« Les sauts-de-moutons devant libérer Kinshasa de ses interminables embouteillages sont devenus un cauchemar pour les automobilistes kinois », s’inquiète le porte-parole de Félix Tshisekedi.

Sur son compte Twitter, Kasongo Mwema Yamba Yamba s’interroge à haute voix sur ce qui bloque l’exécution ou l’accélération des travaux. Selon lui, le président de la République a prévu de visiter les différents chantiers ouverts sur la ville pour se rendre compte de l’évolution des travaux.

« Là où rien n’est fait, les tôles bleues seront démontées. Les sites, rouverts à la circulation, et les régies des travaux passeront á la caisse, rembourser l’argent perçu. Ba intouchables, bozalaki prévenus », a lancé Kasongo Mwema.

La construction de ces infrastructures a été confiée à quelques sociétés chinoises sous la supervision de l’office des voiries et drainage (OVD). Le prix devrait varier entre 1 à 4 millions, selon le site. Une dizaine de chantiers ont été lancés, un véritable calvaire pour les automobilistes obligés de passer des heures entières dans des bouchons.