Par CAS-INFO
C’est dans une salle de promotion de l’Université de Kinshasa (Unikin), remplie à ras bord que Jules Aligente Key, numéro un de l’Inspection générale des finances (IGF) a établi le contact avec les étudiants et le corps académique dans la poursuite de l’élan pris dans le cadre des journées d’échanges citoyens qu’il a initiéeUn
L’objectif étant de faire participer et finalement d’impliquer toutes les couches de la société en les sensibilisant au bien-fondé de la démarche de tordre le cou une fois pour toutes aux détournements des fonds publics dont de nombreux gestionnaires des entreprises et organes de l’État sont passés maîtres.
Les étudiants de la « Colline inspirée » ainsi que le corps académique, le comité de gestion sous la houlette du recteur de l’Unikin, ont montré tout leur intérêt aux propos de l’inspecteur général Jules Alingete et le chef de service adjoint de l’IGF, Victor Batubenga.
Les responsables de l’IGF ont mis en exergue l’attachement qu’ils ont aux valeurs prônées par la plus haute hiérarchie de la nation, gage du développement du pays.
Le thème choisi pour cette journée « Lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, garantie de la bonne gouvernance et gage du développement de la RDC », définit la mission fondamentale que s’est assignée cette institution dont la démarche porte déjà les fruits.
À l’occasion, l’auditoire a suivi avec un réel intérêt les cinq intervenants qui se sont succédé. Il sagit du député national Pasi Zapamba, le professeur Luzolo Bambi, l’activiste de la société civile Jean-Claude Katende en plus de Jules Alingete et Victor Batubenga.
Comme parlant dune même voix, tous les orateurs ont démontré les ravages causés par la prévarication qui est un manquement grave au devoir des charges de plusieurs compatriotes placés à certains postes de responsabilité.
Luzolo Bambi Lessa, ancien ministre de la Justice a estimé que la corruption ne peut pas promouvoir le développement économique et il faut une mobilisation de tous pour l’éradiquer. Il a renchéri pour souligner que la meilleure prévention de lutte contre la corruption, c’est la répression.
Pour sa part, Jean-Claude Katende a appelé les étudiants à l’appropriation par eux de la lutte contre la corruption pour mieux aider le pays à se reconstruire.
Victor Batubenga, de son côté, a présenté le fonctionnement de l’IGF et son organisation avant que Jules Alingete ne fasse la démonstration à l’assistance combien le pays a souffert fondamentalement avec cette gangrène qu’il faut extirper nommée corruption ainsi que son pendant qui est le détournement faisant le lit à la délinquance financière historique que le pays a connue entre 2010 à 2020.
Pendant cette période, des sommes astronomiques en termes de millions, voire des milliards de francs ont été dilapidés par des gestionnaires des institutions étatiques.
Durant une heure d’exposé, Jules Alingete a démontré l’implicatication relevant de la responsabilité de l’IGF qui a mission précise qui garantirait le développement et la bonne gouvernance implémentée par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi.
Une vision matérialisée par la mise en place de la patrouille financière, la suppression des exonérations illégales, la sensibilisation à la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, aussi la publication des résumés des rapports de contrôle ayent permis à l’IGF d’accomplir pleinement ses missions.
Jules Alingete s’est réjoui de l’intérêt collectif manifesté depuis la mise en route de cette initiative à laquelle un grand nombre a marqué son adhésion.
Le recteur de l’Unikin a demandé à l’IGF de diligenter une équipe pour procéder à un audit son service et saluant le passage l’IGF qu’il a qualifié d’historique. Une première dans les annales !
Les étudiants ont profité de l’occasion pour remettre au président de la République par l’entremise de Jules Alingete, le « Prix du meilleur artisan de la bonne gouvernance et défenseur de la lutte contre la corruption et le détournement en RDC ».
Après cet échange, Jules Alingete, par ailleurs ancien étudiant de l’Unikin s’est bien remémoré ses années passées à la « Colline inspirée ». Empreint de nostalgie, il a visité le bâtiment abritant faculté des sciences économiques par où il est passé.