The President of the National Episcopal Conference of Congo (Conference Episcopale Nationale du Congo - CENCO), Archbishop Marcel Utembi, (C) and other Catholic bishops announces the agreement before the opposition, the presidential majority, civil society and dozens of journalists, at the inter diocesan centre in Kinshasa on January 1, 2017 following talks launched by the Roman Catholic Church between the government and opposition. The government and opposition parties in the DR Congo on December 31, 2016, clinched a hard-won deal over President Joseph Kabila's fate, ending a political crisis that sparked months of deadly unrest. Under the terms of the deal, Kabila will stay until the "end of 2017" but a transition council will be established, headed by opposition leader Etienne Tshisekedi. In addition, a prime minister will be named from the opposition ranks. / AFP PHOTO / JUNIOR D.KANNAH

Estimant que la Majorité présidentielle ne veut pas que les pourparlers organisés sous les auspices de la Conférence épiscopale nationale du Congo aboutissent, le secrétaire général de l’UDPS, Jean-Marc Kabund-A-Kabund a claqué la porte de ces discussions vendredi soir. « J’ai claqué la porte des négociations pour une raison que j’estime fondamentale. Il vous souviendra que nous avons passé plus de trois mois à cause d’un sujet si simple résolu dans l’accord, la fameuse politique sur le mode de désignation du premier ministre ». Le secrétaire général de l’UDPS dit ne pas comprendre pourquoi la MP ne s’en tient qu’au mode de désignation par liste qu’on ne retrouve nulle part, ni dans l’accord, ni dans la constitution .

Alors qu’à ce sujet, poursuit Kabund, les évêques avaient formulé une proposition « saluée par tous » pour décanter cette question qui divisait la MP et l’opposition: « Les évêques nous ont demandé d’accepter que le nouveau leadership du Rassemblement discute avec le président de la République. Nous avons pensé que c’était une voie de sorite mais nos amis de la MP sont venus avec d’autres stratagèmes pour bloquer la signature de l’arrangement particulier et de l’accord.»

Pour lui, il ne faut pas qu’on passe tout le temps au centre interdiocésain à discuter et à blaguer, alors que le peuple attend l’organisation des élections.
La réaction de la Majorité présidentielle (MP), n’a pas tardé. André-Alain Atundu, porte parole de cette coalition qui soutient le président Joseph Kabila qualifie la décision de jean Marc Kabund d’une manœuvre d’intimidation sans incidence.

Estimant que «les négociations sont des échanges interactifs et non unidirectionnels. Lorsque vous n’êtes pas d’accord avec les points de vue de l’autre, vous ne quittez pas la salle, vous essayez de le convaincre. »
Le pessimisme de Monseigneur Fridolin Ambongo, vice président de la CENCO
A l’absence du président d la CENCO, Monseigneur Marcel Utembi convié à New York, son vice Fridolin Ambongo a presque temporisé, annonçant la clôture suivie de la signature des discussions pour lundi 26 mars prochain, précisant à la même occasion que la question du Conseil national de suivi de l’accord [CNSA] sera traitée ce mercredi.

Pour lui, les travaux de la plénière du lundi 20 mars entre la Majorité et l’opposition se sont bien déroulés et la suite du chronogramme a même été fixée. Il a notamment parlé de la mise en place d’un groupe de travail pour traiter de la répartition des postes ministériels, et la convocation de la prochaine plénière pour mercredi 22 mars.