Par CAS INFO

Des voix s’élèvent déjà au sein de l’UNC pour exiger que le droit soit dit sans « instrumentalisation nationale et internationale » dans l’affaire de détournement présumé des fonds alloués aux travaux de 100 Jours, qui oppose Vital Kamerhe à la République.

Dans une déclaration Politique signée par Magloire Nlandu, secrétaire interfédéral adjoint en charge de l’organisation et du monitoring, l’UNC Kinshasa rappelle avoir suivi avec attention les 5 audiences de l’affaire Kamerhe et note que « le ministère Public et la partie civile n’ont pas démontré la culpabilité de Vital Kamerhe à travers une preuve palpable, mais ce sont lancés dans une démarche des rumeurs, des calomnies, de ramassie des réseaux sociaux et des suppositions ».

Les membres de ce parti politique, cher au directeur de cabinet du chef de l’État, appellent ainsi les juges au beau sens.

« Nous leurs demandons de ne pas rater ce pénalty à poteaux vide. Un acquittement pur et simple de l’honorable Vital Kamerhe, sera la preuve du début de l’État de droit tel que prôné par le magistrat suprême », ont -ils déclaré.

C’est ce samedi 20 juin que le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe prononcera son jugement dans ce dossier des détournements présumés des fonds alloués aux travaux de 100 jours.

Vital kamerhe president de l’UNC et directeur de cabinet de cabinet du président Félix Tshisekedi, Jeannot Muhima, chargé d’ imports et exports à la présidence et sammith Jammal, responsable de Samibo Congo seront concernés par cette sentence tant attendue par les congolais.