Par CAS-INFO

Le document déposé depuis vendredi traîne encore sur la table du magistrat instructeur.

Une semaine après l’incarcération de David Blattner, la défense du directeur général de Safricas Congo a introduit une demande de mise en liberté provisoire.

« Sa relaxation n’est pas à l’ordre du jour », a confié une source interne au Parquet. La priorité actuellement explique-t-on, c’est la poursuite des investigations pour faire la lumière sur les soupçons de détournement qui pèsent sur des personnalités et entreprises impliquées dans la réalisation du programme des 100 jours du chef de l’État.

« Les enquêtes devraient plutôt précédent l’arrestation », s’insurge t-on dans le camp du prévenu arguant que la détention est une exception.

Selon un proche de David Blattner qui a souhaité garder l’anonymat, aucune raison ne justifie sa mise en détention dans la mesure où sa fuite n’est pas à craindre. « C’est un homme d’affaires avec une résidence bien connue à Kinshasa », explique ce proche.

En attendant l’examen de la demande de liberté provisoire, le chef d’entreprises d’origine américaine croupit en prison. David Blattner est l’une des personnalités à faire le frais du scandale financier qui éclabousse aussi certains proches du président congolais.

Confronté hier mardi avec le DG de l’OVD, M. Blattner a pris l’engagement de livrer deux sauts-de-mouton sur 4 d’ici début mai. Son entourage qui dénonce une manipulation demeure convaincu que le coupable est à chercher ailleurs.