Il y a quelques jours, le gouvernement congolais, par l’entremise de son porte parole Lambert Mende avait assuré que les autorités judiciaires congolaises avaient reçu des informations sur l’existence des fosses communes et enquêtaient.

Selon le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) José-Maria Aranaz, l’enquête menée actuellement par le Gouvernement congolais nécessite l’implication de l’Union africaine et d’autres organisations internationales pour faire véritablement la lumière sur ces tueries afin que les présumés auteurs soient traduis en justice.

Il relève que la situation qui prévaut dans cette partie du pays est très préoccupante, particulièrement à Nkoto, Kabeya Kamwanga, Nguema et Tshimbulu où plusieurs sites de fosses communes sont identifiés (23 fosses communes documentées selon le BCNUDH), informations non encore confirmées par le gouvernement congolais.