Par Siméon Isako
Il se montre de plus en plus imperturbable et déterminé d’accomplir sa mission lui confier la constitution malgré plusieurs attaques jugées « infondées et dépourvues de tout sens« .
Denis Kadima Kazadi, qui a accordé une interview à Jeune Afrique a émis son point de vue sur le rapport du PNUD publié en 2022 estimant « qu’un glissement du calendrier électoral de plusieurs mois pour des raisons techniques est un scénario désormais probable« , se félicite sur le fait qu’ « aucun de ces scénarios n’est en train de se concrétiser« .
Kadima qui dit n’avoir jamais cru en ce
rapport, indique que son institution est loin de la logique du « glissement ».
« Personnellement, j’ai hâte d’en finir » , a lancé le Patron de la CENI.
Concernant la polémique que continue d’alimenter l’opposition au sujet de la présence à la tête de la CENI de Denis Kadima , l’actuel président de l’organe organisateur des élections estime que le débat est révolu et seule l’assemblée nationale a la prérogative de répondre favorablement ou non à la demande de certains politiques de restructurer le Bureau de la centrale électorale.
Et d’ajouter « Au départ, on a dit de moi que j’avais été placé par le président Tshisekedi pour organiser le glissement. J’ai expliqué que ce terme ne faisait pas partie de mon vocabulaire. Ensuite, on a dit que je ne proposerais pas de calendrier électoral. Résultat: il a été publié. Maintenant, on me dit que ce calendrier n’est pas réaliste, que l’enrôlement ne peut pas prendre moins de douze mois. Je suis convaincu que ce n’est pas le
cas, et nous sommes d’ailleurs en train de prouver
que cette étape peut ne pas prendre plus de quatre mois. Ce qui est sûr, c’est que certains hommes politiques veulent discréditer le processus« .