Par Siméon Isako
La question à été traitée en urgence par certains membres du gouvernement réunis autour du premier ministre ce mardi 25 août.
Il s’agit de la situation qui prévaut depuis plusieurs jours au poste frontalier de Kasumbalesa.
Au cours de la réunion, l’équipe du gouvernement a étudié munisieusement la question sous les différents paramètres afin de bien solutionner.
« Nous avons circonscrits toutes les dimensions de cette problématique, qui revêt des caractéristiques sécuritaires, organisationnelles aux frontières et aussi des aspects diplomatiques dans la mesure où c’est un poste frontalier qui nous relie à un pays voisin qui a aussi exprimé ses préoccupations par rapport à ce qui se passe à ce poste frontalier » a expliqué Gilbert Kankonde au sortir de la réunion.
A l’issue de la rencontre de membres du gouvernement, des mesures draconiennes sont attendues pour restaurer l’autorité de l’État dans cette partie du pays, plus précisément de la province du Haut-Katanga.
« Dans les prochains jours vous serez informés des mesures que va prendre le Gouvernement pour faire face à cette situation. Le message qui va calmer la population est que le Gouvernement a pris en charge ce problème, l’État va s’assumer et va assumer ses prérogatives régaliennes et l’ordre reviendra à Kasumbalesa » a-t-il ajouté.
A Kasumbalesa, les militants de l’udps y ont installé « la base Bilanga » et « se sont substitués à l’Etat », selon les autorités provinciales.
Les autorités provinciales, les organisations non gouvernementales du Haut-Katanga, se plaignent du trafic d’influence dont font usage les militants de l’Udps « Bilanga » qui jouissent jouissant des privilèges et d’autorité sur la gestion du poste frontalier et occasionnant ainsi le coulage des recettes publiques.