Après avoir confirmé l’enlèvement de ces deux officiels des Nations-Unies, Michael Sharp de nationalité américaine et Zahida Katalan de nationalité suédoise, accompagnés de quatre Congolais sur l’axe Bukonde-Tshimbulu dans un communiqué signé par Lambert Mende, ministre de la Communication et Médias, lundi soir, le Gouvernement de la République indique que les recherches se poursuivent.
Dans une interview réalisée au milieu de la journée de ce mardi, Lambert Mende confirme que les personnes enlevées sont entre les mains des certaines forces négatives non autrement identifiées.
« Nous ne confirmons pas leur assassinat, par ce que nous n’avons pas vu les corps. Et nous continuons d’espérer qu’ils sont vivants. Jusqu’ à hier soir, les équipes qui sont descendues sur le lieu où ils ont été enlevés, n’ont pas eu la chance de les retrouver. L’hélicoptère de la MONUSCO continu de survoler aussi les environs mais sans succès. Et il n’y a pas de revendications jusqu’à ce jour», a déclaré le porte parole du gouvernement congolais.
À en croire Lambert Mende les deux experts ont quitté Kananga dimanche 12 mars, capitale de la province du Kasaï-Central, et se sont dirigés vers la ville de Tshimbulu où des affrontements entre l’armée et des miliciens avaient fait une soixantaine de morts début février. Ce groupe qui sillonnait la province du Kasaï Central à moto, sans que les autorités locales aient été informées, serait tombé, selon les premières indications, entre les mains des forces négatives non encore identifiées sur le pont Moyo à proximité du village Ngombe, secteur de Bukonde.