Par Siméon Isako

L’appel a été lancé lors de la conférence de presse organisée mardi 17 novembre par Huawei Northern Africa sous l’intervention de Loise Tamalgo, vice-président en charge des relations publiques pour l’Afrique Subsaharienne.

Cette activité qui s’est déroulée par visioconférence et inscrite sous le thème « numérique comme catalyseur du sursaut africain », a connu la participation des différents journalistes à travers le contient Africain.

Durant son exposé, Loise Tamalgo, a explicité comment le numérique peut contribuer à la croissance de l’Afrique et la réalisation de ses objectifs sociaux.

De ce fait, compte tenu du changement forcé de business model et une réorganisation des échanges, liés au contexte de la pandémique de covid-19, M. Tamalgo a fait savoir que « la volonté politique doit être forte pour mener une véritable transformation digitale sur le continent ».

Concernant la RD Congo, ce dernier a noté que si cette volonté est appliquée, elle fera de « la RDC un leader dans la région ».

Poursuivant son speech, le vice-président en charge des relations publiques pour l’Afrique Subsaharienne a souligné quatre défis principaux qui se dressent sur le continent notamment les infrastructures, les énergies, la formation des jeunes et la mise en place de politiques et de règles capables d’encadrer les TICs.

Il a également affirmé que tous ces problèmes sont solvables, si tant est que tous les acteurs s’engagent à coopérer.

Selon lui, les obstacles structurels à un écosystème digital en Afrique sont dû au fait que les Infrastructures africaines sont insuffisantes en s’appuyant sur les données de la Banque Mondiale (plus de 100 milliards $ d’investissements par an sont nécessaires pour combler son déficit). Puis, qui parle d’infrastructures parle de sources d’énergie stables;
d’où il faut l’augmentation de la capacité de production d’électricité pour subvenir aux besoins de tous requiert de proposer de nouvelles manières d’exploiter les ressources foisonnantes du continent en termes de solaire ou de thermique par exemple.

Pour lui, le désenclavement des territoires est un des grands défis à ne pas négliger en Afrique. Ceci bloque le développement des réseaux de la fibre optique qui est pourtant crucial.

À en croire ce dernier, le pays de Félix Tshisekedi, brille dans ce domaine avec son projet de e-gouvernement, qui permet l’émergence d’initiatives innovantes, et une augmentation de la qualité des services proposés dans l’espace aussi bien public que privé (au sein d’un site industriel ou agricole).

Il a souligné que Huawei est prêt à accompagner la RDC pour saisir l’opportunité du digital pour sa croissance et l’amélioration de sa gouvernance, fluidifiant la transition vers l’e-gouvernement.

Enfin, M.Tamalgo a conclu en réitérant la nécessité de prendre en compte par États, la technologie dans leurs plans stratégiques, au même titre que les autres secteurs, tels que la santé, l’eau et l’électricité.
« A ces conditions uniquement pourront-ils libérer le potentiel numérique de leur pays, leur permettant d’accéder au développement socio-économique sur le long terme », a-t-il martelé.