Par Siméon Isako
Le point de presse commun entre Félix Tshisekedi et Emmanuel Macron tenu à Kinshasa le 04 mars continue d’alimenter l’actualité.
Dans une communication de ce mardi 07 mars 2023, le MDCA de Clément Kapanga salue le courage et le comportement républicain affiché par le chef de l’État au sujet de la question de l’insécurité à l’Est et les élections en RDC.
« Le MDCA se dit satisfait de l’intransigeance du président de la République Démocratique du Congo FATSHI BETON face à son homologue Français Emmanuel Macron au sujet de la crise de l’Est et de la région du grand lac« , a déclaré le président de ce parti politique membre de l’Union sacrée.
« Une fois dans l’histoire africaine et en RDC maintenant plus d’une décennies qu’un chef d’Etat se montre très déterminé à affirmer l’autodétermination et la souveraineté africaine autant de la RDC contre les prédateurs de l’avenir de tout un peuple« , poursuit-il.
Le MDCA encourage cette position et invite tous les congolais à « se ranger derrière le président Félix Tshisekedi pour un Congo digne et respecté de tous« , a-t-il conclu.
« compromis à l’africaine »
Le président français était aussi attendu à Kinshasa sur des propos de son ancien ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian , qui avait qualifié l’élection controversée de Félix Tshisekedi de « compromis à l’africaine » en janvier 2019.
Si Emmanuel Macron a tenté d’attribuer l’erreur diplomatique de Jean-Yves Le Drian, à la presse française, Félix Tshisékédi a lui exprimer pleinement son désaccord.
La RDC accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23 , qui s’est emparée depuis 2022 de vastes pans de territoire de la province du Nord-Kivu, région riche en minerais. Emmanuel Macron n’a pas clairement condamné le Rwanda, comme le lui demandaient les Congolais, mais il a appelé chacun à « prendre ses responsabilités, y compris le Rwanda » .
» Je reste dubitatif quant à la bonne fois de ceux qui nous ont agressés. Il n’y avait aucune raison, je le rappelle, qui justifiait cette agression. Si ce n’est des raisons économiques propres au Rwanda, instigateur de cette agression. Maintenant, la question est de savoir : Est-ce que le Rwanda peut se passer de ce pillage systématique de la RDC, qui date maintenant d’une vingtaine d’année ? Et si c’est le cas, ça se vérifiera, à travers ce processus. Et si ce n’est pas le cas, c’est là que je vérifierai les propos et les engagements du président Macron, par rapport aux sanctions à prendre contre le Rwanda » a déclaré le président congolais.