Par Siméon Isako

Aux termes des consultations avec les acteurs étatiques et non étatiques menées ce lundi à Kinshasa, le Facilitateur désigné Uhuru Kenyatta a demandé aux groupes armés locaux et étrangers à déposer les armes.

Au cours de son point de presse de restitution , l’ancien président du Kenya s’est expliqué sur son mandat.

 » Mon mandat n’est pas de venir dicter des solutions aux congolais mais plutôt de faciliter les pourparlers entre eux »,
a précisé Uhuru Kenyatta.

Aux groupes armés étrangers particulièrement ,
le Facilitateur a dit que la RDC n’est plus le terrain de bataille pour les problèmes qui ne sont pas de ce pays.

Au cours de son séjour, le Facilitateur a été reçu dimanche dernier au Palais présidentiel du Mont Ngaliema puis au quartier général de la Monusco.

Avec le staff de la Monusco , l’échange a porté sur le mécanisme de collaboration entre la force onusienne et les actions politiques et militaires dans le cadre du processus de Nairobi.

Au Fleuve Congo Hôtel , le Facilitateur a reçu tour à tour les membres des organisations et des structures de la société civile des provinces de l’Ituri, Nord et Sud Kivu; les bureaux de l’Assemblée Nationale et du Sénat; le premier ministre ainsi que les diplomates accrédités en RDC.

Chaque groupe a exposé sur la situation sécuritaire actuelle, ses attentes et ses pistes de solution.

De l’avis de tous, la paix, la sécurité et la stabilité sont les principales attentes de la population.

Les différents avis ont aussi convergé sur le sort des groupes armés locaux et étrangers réfractaires au processus en cours.

Une solution hollistique à la crise sécuritaire a aussi été évoquée par les parties prenantes .

Fort de tous ces cahiers de charge , le Facilitateur se prépare pour Nairobi III, le troisième round des pourparlers de paix de Nairobi.

Ils devraient connaître la participation des différentes parties prenantes mais aussi des groupes armés qui ont déposé les armes.

La date de ce rendez-vous sera fixée incessamment par la facilitation.