Par Siméon ISAKO

Dans leur rapport rendu public ce mercredi 14 Août, les données du baromètre sécuritaire du Kivu (Kivu Security Tracker, KST), un projet commun de Human Rights Watch et du Groupe d’Études sur le Congo (GEC), basé à l’Université de New-York, indiquent que 1.900 civils ont été tués entre juin 2017 et juin 2019 par 130 groupes armés au sud et Nord Kivu.

Ces deux organisations précitées, ajoutent que seuls 20% des incidents violents se produisent dans un rayon de 20 kilomètres d’une mine.

« Bien que certaines violences soient directement associées aux efforts de contrôle des zones minières, les groupes armés tirent des revenus de nombreuses sources, notamment la production de charbon de bois, le braconnage, les enlèvements et la taxation de tous types de marchandises et de mouvements », peut- on lire dans ce rapport.