Par Jean Pierre K
Toujours pas de fumée blanche en vue à la cité de l’union africaine, au sujet de la formation du gouvernement. Après des longues tractations jeudi, les discussions se poursuivent encore ce vendredi.
Le Premier ministre n’a toujours pas rencontré le président pour lui remettre la dernière mouture de son équipe.
Le cas Bahati fait partie des points de blocage. « Dans sa bonne foi, Tshisekedi veut intégrer Bahati, si ce n’est pas lui, ce doit être son camp mais le FCC rejette totalement cette idée », affirme à CAS-INFO, une source bien informée.
« L’intégrer oui mais dans quel quota », réplique un cadre du clan Kabila opposé à la présence au gouvernement de cet ancien sociétaire du Front Commun qui a recouvré son » autonomie politique ».
Rediscuter les portefeuilles
Il n’y a pas que l’affaire Bahati qui bloque. CAS-INFO a appris que certains noms proposés par les uns et les autres poseraient également problème.
« Kabila ne veut pas de certains noms et ne souhaite pas non plus endosser la responsabilité de leurs rejets, il veut que ce soit Tshisekedi qui le fasse et du coup, ça bloque un peu parce qu’il faut les remplacer », confie notre interlocuteur.
Une autre bataille qui se joue entre les partie est au niveau des portefeuilles. Certains souhaiteraient rediscuter le quota donné à d’autres.
Face au blocage, les discussions se dérouleraient actuellement au haut niveau entre les deux autorités morales, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi. Attendu au Japon dans les prochains jours, le Chef de l’Etat souhaiterait régler au plus vite la question du Gouvernement avant de s’envoler pour Tokyo.