Par Siméon Isako
Les évêques membres de la CENCO étaient ce lundi 01 mars devant la presse à Kinshasa.
Au cours de leur communication, les prélats catholiques se sont prononcés sur l’actualité politique, sécurité, économique sociale que traverse le pays.
Évoquant la question de la fin de la coalition FCC-CACH et la naissance de l’Union sacrée de la nation, les évêques font savoir que
ces changements ont été opérés dans une atmosphère de tensions et de manière à se poser des questions sur la moralité de ces actes.
« L’adhésion massive à l’Union sacrée de la nation ne doit pas être motivée seulement par le positionnement politique« , conseillent les évêques qui insistent sur le fait qu’ « Il ne suffit pas de changer simplement de camp politique, faut-il encore rompre avec les antivaleurs et s’engager à travailler« .
Pour la CENCO, les hommes et femmes de bonne moralité méritent de diriger ce pays au lieu de ceux qui ont pillé et semé l’insécurité.
« Raison pour laquelle, seules les hommes et les femmes qui ont fait preuve d’une éthique dans leur passé et qui ont une expérience dans le domaine requis, soucieux du bien-être de la population, méritent d’être cooptés pour gérer les institutions de l’Etat et les entrepris publiques« , et d’ajouter, « Le peuple sera frustré de voir revenir au pouvoir ceux qui ont participé au pillage, à l’insécurité, à la vision des droits humains, et ne font aucun signe de repentance et de conversion« , martèlent les prélats catholiques.