Par Jean Claude Kalere
Les organisations de défense des droits humains dénoncent ce qu’elles qualifient du rançonnement et du pillage à ciel ouvert dans le processus dit de « recensement de la population de la ville de Goma et ses environs »
Dans une déclaration datée du 17 décembre, l’ONG Redhodep déplore le fait que l’identification des habitants ne devrait pas porter un caractère de monnayage car n’ayant aucun soubassement juridique.
« Nous sommes désolés, on ne comprend pas comment et pourquoi les recenseurs mandatés par les différents chefs des quartiers et Chefs des villages font payer aux paisibles habitants des frais de recensement, juste pour une simple identification », regrette cette organisation, affirmant que les habitants se plaignent de ce vol.
« Nous ne pouvons pas garder silence.
Chaque personne, nous disons bien, chaque personne paie 1. 500 FC pour le carnet et 500fc pour le jeton. Ça fait 2.000Fc. On ne peut pas tolérer ces actes », dénonce Théoneste Bahati Gakuru, chargés des communications Chez Redhodep ONG DH.
Selon cette même source, plusieurs points et stations de rencements sont répartis dans plusieurs avenues et les habitants sont obligés d’aller s’y faire identifier moyennant de l’argent.
Redhodep ONG DH qui dit soutenir cette opération d’identification des habitants, demande par ailleurs à l’autorité compétente de pouvoir s’impliquer urgemment envue d’épargner la population de cette pratique.
« Nous sommes d’avis et soutenons cette opération d’identification des habitants , mais nous ne nous pouvons accepter que ça soit accompagner du rançonnement. Nous avons appris d’ailleurs de cas de dérapage au quartier Ndosho et vers le village Bugamba où les populations qui ne paient pas ces frais sont torturés et arrêtés arbitrairement. Ça doit cessez. », conclu théoneste Bahati Gakuru.