Par Siméon Isako
La délégation de la Banque mondiale (BM), conduite par Assad Alam, directeur régional du département des programmes croissances directeur régional du département des programmes croissances équitables, finances et institution de la région de l’Afrique du sud et de l’Est, a eu un échange le vendredi 10 juin avec la direction de l’Inspection générale des finances (IGF).
L’entretien avec l’inspecteur général et chef de service adjoint, Victor Batubenga, était axé sur l’implication de l’IGF dans le projet d’amélioration des recettes et de gestion des finances publiques, d’autant que cette instance agit comme vérificateur indépendant.
Dans ce contexte, Assad Alam a apprécié l’engagement de l’IGF dans la lutte contre la corruption afin de promouvoir la bonne gouvernance et freiner l’élan de la délinquance financière qui a causé tant de mal à la nation.
Victor Batubenga s’est appliqué à apporter l’éclairage nécessaire à cette délégation sur le projet « Échanges citoyens » initié mensuellement par l’IGF pour faire intervenir les différentes couches sociales dans cette croisade engagée contre la prédation des finances publiques.
Le directeur régional de cette institution de Bretton Woods avait de bonnes raisons de chercher à comprendre le mécanisme de fonctionnement de l’IGF sur le travail d’audit et de contrôle qu’elle accomplit. Cette question récurrente, a
conduit le chef de service adjoint à donner de plus amples détails sur l’organisation et le fonctionnement de son instance.
« L’audit diffère du contrôle de routine », Victor Batubenga l’a relevé en soulignant que le premier concept consiste à vérifier si le mécanisme du contrôle mise en place répond aux normes. Tandis que son binôme, le contrôle, a le mérite d’établir les responsabilités.
Selon la presse de l’IGF « le responsable régional de la BM a montré tout son intérêt au terme des explications et bien plus concernant les missions de terrain dévolues à l’IGF« .
Toujours selon elle, le projet « Échanges citoyens » existe dans le souci d’éveiller la conscience collective, en vue d’assainir la société en tordant le cou à la délinquance financière.
Assad Alam a promis le renforcement de la collaboration entre la BM et l’IGF en vue d’atteindre les objectifs de promouvoir la bonne gouvernance pour favoriser la croissance.
Cette délégation de la banque mondiale a profité de l’occasion pour annoncer à l’IGF le projet de 275 millions qui a été approuvés le jeudi 9 juin au conseil d’administration de la banque pour la facilitation des échanges au niveau de la région des grands lacs pour améliorer les conditions de travail dans le post frontalier particulièrement à l’Est.Un projet salué par l’IGF qui estime ça permettra à mieux contrôler la quantité des minerais congolais qui sortent du pays.