Par Grevisse Tekilazaya
Félix Tshisekedi s’est, à l’occasion de son point de presse de ce mardi 31 Octobre, appesanti sur le message transmis à l’ambassadrice américaine lors de leur entretien avec la délégation de l’Opposition. L’occasion pour le Rassemblement de préciser un peu plus son plan de sortie de crise. Celui-ci se résume en deux points : une « transition sans Kabila » et les élections au « plus tard en juin 2018 », a martelé le chef de file de la coalition de l’Opposition.
Pour lui, la transition sans Kabila est du « domaine du possible». Joseph Kabila doit être mis «hors jeu. C’est conformément à la constitution », a-t-il soutenu.
D’ici là que va-t-il se passer alors que le 31 décembre approche à grand pas. » Le peuple instaurera un nouveau leadership à même de conduire le pays aux élections », répond le président du Rassemblement reprenant quasiment la position issue du conclave du 22 juillet qui préconise la désignation d’une personnalité consensuelle pour diriger le pays.
Voilà qui va relancer le débat. Sachant que du côté de la Majorité présidentielle, remplacer Joseph Kabila est quasiment considéré comme un casus belli. Ce qui pourrait bien ouvrir la voie à un troisième dialogue. Une idée que le Rassemblement n’exclut pas, mais seulement pour y discuter « les conditions du départ de Joseph Kabila », précise Félix Tshisekedi.