Dans le débat pour ou contre une enquête internationale dans le dossier des experts des Nations unies tués au Kasaï, l’Angola prend parti pour la première possibilité.
« Je crois qu’il faudrait que le gouvernement [congolais] puisse dire exactement ce qui se passe. Si le gouvernement n’arrive pas à le dire, je crois que oui, il est important que l’on puisse savoir, parce que les réfugiés nous disent des choses qui ont besoin d’être vérifiées à l’intérieur de la RDC », a déclaré lundi sur Rfi, le ministre angolais des affaires étrangères, Georges Chikoti.
Le chef de la diplomatie angolaise affirme ne pas comprendre qu’on dise d’un côté que la question de la succession dans le royaume du Kasaï est déjà terminée, mais que d’un autre côté, on voit des gens qui arrivent et qui sont vraiment maltraités, a-t-il déploré avant d’insister : « je crois qu’il y a plusieurs choses qu’il faut vérifier.
Pour le gouvernement congolais, il n’est pas question d’une enquête internationale. « Si les nations unies ont des preuves elles n’ont qu’à les ajouter dans la justice congolaise », a tranché la semaine dernière le ministre des Affaires étrangères Léonard She Okitundu.