Par Siméon Isako

Selon plusieurs sources à la présidence de la République, Félix Tshisekedi a autorisé l’armée Ougandaise à intervenir sur le territoire congolais pour lutter contre les ADF.

« Cette autorisation donnée le vendredi 26 novembre, à son homologue ougandais Yoweri Museveni est jusqu’à ce jour verbale« , indique une source onusienne citée par jeune Afrique.
D’après elle « Les troupes de Museveni vont opérer en Ituri et dans le Nord-Kivu« .

Cette information a été aussi confirmée par la cheffe de la Monusco, Bintou Keita, qui a été mise au courant par Félix Tshisekedi.
Cependant, l’Ouganda attendant désormais une officialisation de cette autorisation afin de passer à l’acte.
Au regard de l’histoire récente entre les deux pays cette décision sensible, qui n’est pas encore été annoncée officiellement par les deux chefs d’Etats, est déjà à la base de plusieurs réactions des personnalités politiques Congolaise.

Nombreuses d’entre elles s’opposent à cette option levée à ce stade par le chef de l’État.

Le premier objectif est de combattre le groupe armé des ADF, les Forces démocratiques alliées. Un groupe qui multiplie les attaques contre les civils et les forces congolaises ces dernières années. Le 16 novembre dernier, les autorités ougandaises ont également accusé les ADF d’être à l’origine des deux attentats de Kampala. C’est cet évènement qui a permis à Yoweri Museveni d’accentuer la pression sur son homologue.

Cela fait des années que le président ougandais tente d’obtenir l’aval de Félix Tshisekedi pour cette opération, car il existe également des enjeux économiques. En mai dernier, un consortium ougandais s’est vu attribuer la construction de plusieurs routes reliant les deux pays. Il s’agirait donc également de protéger les travaux.