Par Siméon Isako
Dans une interview accordée à un média local ce weekend, le président de la CENI a fait l’évaluation des opérations d’identification et enrôlement des électeurs trois semaines après le début de ces opérations.
Dénis Kadima estime que les résultats enregistrés jusqu’à ce stade par la CENI sont encourageants.
« Après 3 semaines des opérations de l’identification et d’enrôlement des électeurs, nous sommes d’avis que le bilan est encourageant, simplement parce que nous avons vu, durant ces 3 semaines des millions de congolais s’inscrire et se faire enrôler comme électeurs et ils ont reçu leurs cartes d’électeurs cela est très encourageant parce qu’en fait, c’est ça la finalité de cet exercice« , a lancé Denis Kadima.
D’après le président de la centrale électorale, pour son institution « le verre est en moitié plein« .
Répondant à la question de la critique de l’opposition qui juge « biaisée ces opérations » , Denis Kadima dit s’abstenir de commenter pareils propos.
Toutefois, il fait savoir qu’ « une chose est vraie, il y a des personnes qui sont frustrées, il y a des personnes qui sont patientes, qui comprennent que c’est une grande opération et qui comprennent que la CENI est en place depuis, pas assez de temps pour pouvoir faire un travail de façon idéale. Il en y a qui comprennent cela, mais il en a aussi qui sont dans la logique de disputer tout ce qui est fait, mais c’est leur droit aussi, nous leur concédons celà. Mais dire que le processus est chaotique, disons le processus connait des difficultés que moi je peux appeler comme des douleurs d’enfantement et nous, nous tirons des leçons, nous améliorons les choses, nous avons commandé des pièces de rechange, pour fixer, réparer les machines là où il y a eu des problèmes. Ça c’est dans la nature des choses« , a-t-il ajouté avant d’annoncer que « la réalité qu’il ne faut pas oublier est que des millions et des millions de congolais ont déjà reçu leurs cartes et nous allons continuer à le faire« .
Kadima fait savoir que son équipe accepté qu’elle soit jugée parce que c’est un exercice démocratique, parce qu’ils savent que c’est leur responsabilité de répondre à tous « ces attentes qu’en bien même les critiques peuvent être acerbes, ce qui nous préoccupe c’est qu’à la fin, que chaque congolais en droit de recevoir sa carte d’électeur la reçoive« .
À propos de la corruption durant ce processus, le président de la centrale électorale indique qu’ils ont « reçu beaucoup de plaintes particulièrement dirigées contre les policiers chargés de la sécurité au niveau des centres d’inscriptions et dans quelques cas, on a cité les agents temporaire de la CENI. Je vais dire que par rapport aux agents, nous avons sanctionné et la sanction pour nous c’est la révocation c’est ce que nous avons fait. Quant aux policiers, nous avons communiqué cela à leur hiérarchie pour des mesures appropriées. La CENI ne devrait pas être accusée des bavures des policiers parce qu’ils nous rendent pas compte et nous n’avons pas de l’autorité sur ces policiers. Ça c’est un problème de notre société, nous savons nous même qu’il y a parfois des policiers qui ne respectent pas leur déontologie, mais ça ne devrait pas être la responsabilité de la CENI qu’en bien même nous sommes en contact étroit avec la hiérarchie de la police pour qu’on mette fin à ces exactions parce que ça ne facilite pas le processus« , a-t-il dit.