Par Siméon Isako

Dans une interview accordée à un média local, Denis Kadima, président de la CENI a fait une évolution positive des opérations d’identification et enrôlement des électeurs depuis le 24 décembre 2022.

Selon lui tout évolue positivement. Les difficultés rencontrées sur terrain trouvent rapidement des solutions car les agents de la CENI se déploient sur terrain pour ce faire.

« L’évaluation que j’ai fait pour le processus de l’identification et enrôlement des électeurs, une semaine après son début est positive. Nous identifions des problèmes techniques, des problèmes administratifs y compris les problèmes d’ordre sécuritaire et le public plus précisément les électeurs qui sont dans les fils, prennent contact avec nous et nous répondons à tous ces problèmes au fur et à mesure qu’ils sont identifiés et qu’ils sont portés à notre connaissance. Donc l’opération d’enrôlement est entrain d’évoluer et se stabilise comme il faut et pour nous, cet acte est positif« , a indiqué Denis Kadima.

Au sujet du faible taux d’ouverture des centres d’enrôlements dans certaines provinces concernées par ces opérations, Denis Kadima fait savoir que tout évolue graduellement et le nombre d’enrôlement augmente chaque jour qui passe.

« Quant au taux d’ouverture des Centres d’inscription, il augmente graduellement. Nous continuons la distribution des machines d’enrôlement et d’autres matériels et plus ces matériels sont reçus dans les centres d’inscriptions et ça contribuent à l’augmentation du taux de participation. Donc chaque jour qui passe, nous avons beaucoup plus de personnes enrôlées et ça, c’est très encourageant« , a-t-il ajouté.

Et de poursuivre, « Concernant la carte d’électeur actuelle, elle est imprimée au moyen d’une imprimante thermique, c’est pour ça qu’elle est en noir-blanc et l’avantage avec cette impression par voie thermique c’est qu’on a pas besoin de cartouches, on a pas besoin de différents types des couleurs et ça, ça permet de réduire le coût dans un contexte où nous sommes pour la mutualisation et nous allons laisser l’impression de la carte d’identité se faire en couleur par l’ONIP. Mais quand à la carte d’électeur qui devrait avoir une courte durée, nous ne voyons pas pourquoi il fallait imposer à la République un coût supplémentaire en l’imprimant ainsi en couleur. Il y a lieu aussi de noter que la carte que nous avons actuellement elle est la plus sécurisée de toutes les cartes produites par la CENI à ce jour », a-t-il dit.
Évoquant la question du QR code dont d’aucuns estiment qu’il n’est pas lisible, le président de la CENI signifie qu’il a été fait exprès pour sécuriser certaines données auxquelles seules la CENI peut avoir accès.

« c’est vrai qu’il est voulu ainsi. Donc quand on utilise d’autres périphériques on peut avoir toutes informations contenues dans cette carte là. On ne pourra voir que les informations qui sont lisibles, mais les autres seules la CENI peut le faire parce que nous ne voulons pas non plus que les informations personnelles de nos citoyens, des électeurs soient mises sur la place publique. Donc c’est par souci de sécurité que le QR code est illisible« , réagit Kadima.

« Nous allons tenir le délai dans la première aire opérationnelle. Nous faisons tout pour que le travail se fasse dans ce délai là et comme nous avons dit dans le communiqué du 28 décembre, là qu’ il y aura du retard, donc les centres d’inscriptions où il y aura eu du retard et bien ces centres récupéreront les jours perdus« , a-t-il conclu.