Par CAS-INFO

« Des structures comme ACAJ ne doivent pas justifier les subsides qu’ils reçoivent des occidentaux, en s’acharnant sur le Président KABILA, sans mesurer la portée de leurs provocations », a réagi vendredi, Patrick Nkanga,  rapporteur du bureau politique du PPRD à l’appel de l’ONG ACAJ qui demande à la justice d’enquêter sur le patrimoine de Joseph Kabila et de ses proches.

« L’Acaj a demandé au Procureur près la Cour constitutionnelle à requérir le Directeur Général des contributions à mener une enquête urgemment sur leurs patrimoines respectifs et s’assurer qu’ils ne se seraient pas enrichis illicitement au préjudice de l’État », avait  déclaré Georges Kapiamba, coordonnateur de cette structure droits de l’hommiste.

Le PPRD qui dénonce un acharnement estime qu’ « à près de 60 ans de notre indépendance, nous avons encore des colonisés vénaux ».

Mais ACAJ ne vise pas que Joseph Kabila. L’ONG demande également à ce que d’autres enquêtes soient menées contre des proches du leader du FCC dont ses ministres  qui n’ont jamais déclaré leurs avoirs après leur passage au gouvernement.

«Ils ne veulent pas le faire pour dissimuler leur enrichissement illicite et ne pas payer d’impôts conséquents au fisc», accuse ACAJ qui demande à la justice de faire recours aux méthodes coercitives en cas de résistance.

En 2017, un rapport publié par le Groupe d’Études sur les Congo et Pulitzer avait révélé que 13 membres de la famille Kabila, l’ancien président et ses enfants inclus, y compris les mineurs, sont à la tête ou ont des parts dans au moins 80 sociétés. Cela représente des centaines de millions de dollars de revenus depuis 2003 et des dizaines de millions en biens matériels