L’Union africaine a formulé vendredi ses propositions sur la situation au Kasaï et sur le bras de fer entre le Gouvernement congolais et les Nations unies au sujet des enquêtes à mettre en place dans la région. Et prend parti pour Kinshasa.
« L’Union Africaine salue la décision prise par la RDC de conduire les enquêtes conjointes avec le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme et la Monusco afin de faire la lumière sur violations sérieuses des droits de l’Homme dans les provinces du Kasaï », explique l’Organisation panafricaine dans un document adressé au Conseil des droits de l’Homme tout en réaffirmant sur toute la ligne le respect de la souverainement de la RDC et de l’indépendance de sa justice.
Une position qui tranche avec celle de l’Union européenne qui a appelé elle aussi, dans le même temps, le Haut-commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme à mettre en place, « de toute urgence » et pour une période d’un an, une mission internationale indépendante, avec mandat de déterminer les faits, les circonstances et responsabilités individuelles dans les violations des droits de l’homme, du droit humanitaire international, et de faire la lumière sur les allégations des fosses communes.
Le 6 Juin dernier, le Haut-commissaire aux Droits de l’Homme avait lancé un ultimatum au Gouvernement congolais réclamant une réponse sur la mise en place d’une commission conjointe d’enquête. Se heurtant à la fermeté des autorités congolaises qui insistent sur leur volonté de prendre les commandes des investigations.
En attendant, le procès des assassins présumés de deux experts de l’ONU entamé à Kananga est régulièrement ajourné. De leurs côtés, les ONG, à l’instar de Human Rights Watch craignent que le temps qui s’écoule puisse permettre à certains de faire disparaitre les preuves.
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