Par CAS-INFO

L’on tend indéniablement vers un nouveau report. Les élections locales et municipales prévues en janvier 2020 pourraient être de nouveau repoussées. Selon le Vice-premier ministre en charge de l’intérieur, le nouveau gouvernement à la tête du pays évalue encore la situation sur les implications relatives à la tenue  de ces scrutins.

« Notre Gouvernement vient d’entrer, organiser les élections à cette dimension là est une grande opération surtout que ces élections sont plus que les législatives mais vu la dimension de notre pays », a déclaré Gilbert Kankonde dans une interview accordée à TV5.

Selon le patron  de la territoriale,  le calendrier électoral ne sera pas respecté explique-t-il pour diverses raisons politiques. M.Kankonde évoque notamment la refonte de la commission électorale dont tous les animateurs sont fin mandat. « Est-ce la CENI dans sa forme actuelle peut-elle organisée les élections », s’est-il interrogé. 

Mais le renouvellement de la Ceni n’est pas la seule contrainte. La tenue de ces scrutins jamais organisés dans le pays pourrait aussi se heurter au manque de moyens financiers. Dans le budget 2020, le gouvernement n’a prévu que 130 millions de dollars pour financer ces élections, une enveloppe insuffisante, selon des experts alors que la Ceni demandait l’an dernier au moins 400 millions de dollars pour couvrir cette opération.