Par Siméon Isako
Ils ont à nouveau échangé ce vendredi 18 février 2022 au siège de la CENI à Kinshasa Gombe.
Le Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi et l’ambassadeur américain accrédité en RDC, Mike Hammer ont évoqué les préparatifs en cours pour la bonne tenue des échanges en 2023.
A l’occasion Hammer a redit la détermination des USA d’accompagner et de soutenir le processus électoral en cours en RDC.
« Tout le monde le sait, les USA sont prêts d’accompagner le gouvernement congolais et la CENI spécifiquement pour assurer que les prochaines élections, se déroulent mieux que celles de 2018« , a déclaré Mike Hammer au sortir de l’audience.
Le diplomate américain rapporté les intentions de Kadima de poursuivre des réunions avec certains partenaires qui se trouvent en Amérique.
« Le Président Kadima m’a informé, qu’il va se rendre à Washington pour tenir des réunions avec un nombre important de partenaires, qui sont aussi intéressés à accompagner le processus en cours, pour renforcer la démocratie congolaise« , a-t-il ajouté.
Toutefois, les aspects du processus électoral congolais à soutenir par les USA ne sont pas encore définis.
« nous sommes intéressés à soutenir l’observation tant internationale que nationale, comme l’avait demandé le Président Félix Tshisekedi. Toutefois, nous sommes entrain de discuter des meilleurs moyens de soutenir les efforts de la CENI. Mais, c’est à elle de définir clairement les besoins (techniques, financiers ou logistiques) », a-t-il précisé.
Le représentant des USA en RDC reconnaît « Qu’il y a un besoin logistique. Le Président Denis Kadima va discuter peut être avec les Nations-Unies. Les États-Unis à travers les Nations-Unies peuvent aussi encourager la MONUSCO à aider la CENI avec la logistique. Mais tout compte fait, les décisions finales reviennent à la CENI et au gouvernement congolais. Nous sommes ici seulement pour soutenir ledit processus« .
Dans sa feuille de route publiée il y a quelques semaines, Kadima confirme l’organisation de la présidentielle et des législatives pour la fin de l’année 2023… mais elle développe aussi les obstacles nombreux qui pourraient remettre en cause ce bel agenda.
« Il faut noter que cette feuille de route ne peut se matérialiser que si un certain nombre de contraintes sont surmontées« , a insisté Denis Kadima, avant de préciser que son équipe avait fait « des analyses sans complaisance des risques qui pourraient affecter négativement la mise en œuvre de cette feuille de route » Et de mettre le doigt sur les risques politiques et sécuritaires, citant « le retard de l’appui des institutions de l’État dans l’accompagnement de la Ceni” et « l’insécurité dans certaines zones du territoire national qui peut bloquer le déploiement du matériel, du personnel et les collectes de données« .