Par Siméon Isako
Dans une interview accordée au magazine « Non à la balkanisation » ce mardi 11 août, le député national et l’un des initiateurs du groupe de 13 parlementaires, s’est prononcé sur la question liée à la tenue de la présidentielle en 2023.
Selon le président du parti politique UDA Originelle, le glissement en faveur des actuels décideurs ne sera pas accepté.
« Le glissement est pour nous la ligne rouge. C’est sur ça qu’on doit travailler et si on veut eviter le glissement, qu’au 15 septembre on entame le débat de fond au sein des institutions à l’Assemblée nationale, au sénat sur les réformes majeures à opérer au niveau de la loi électorale et au niveau de la loi organique de la CENI et c’est tout » a prévenu Claudel Lubaya.
L’élu de Kananga indique que leur démarche n’envisage pas la tenue d’un dialogue ni le partage du pouvoir comme cela se renconte dans l’opinion.
« Notre initiative est institutionnelle. Elle n’appelle pas au dialogue et rejette tout partage de pouvoir », a précisé le président de l’UDA Originelle avant d’ajouter qu’ils « refusent le partage du pouvoir parce qu’il est actuellement exercé par le FCC et CACH. Et que celui qui veut le pouvoir n’a qu’adhérer soit au FCC soit au CACH« , a expliqué ce député.
Claudel Lubaya fait partie de treize personnalités congolaises issues des courants politiques et associatifs de tout bord qui plaident pour la tenue d’un forum national axé exclusivement sur le processus électoral.
Ces acteurs politiques proposent particulièrement que des discussions soient engagées sur le rétablissement du second tour de la présidentielle, les orientations essentielles sur la loi électorale et autres. Ils suggèrent également que les débats soient tournés vers l’élargissement du conseil supérieur de la magistrature.