Une semaine après l’annonce de l’épidémie dans le nord-est de la RDC, l’Organisation mondiale de la Santé reste mobilisée. L’OMS pourrait même lancer un vaccin expérimental dès la semaine prochaine, a annoncé jeudi le directeur du programme de gestion des urgences de l’organisation.
« Les préparatifs sont en cours. Potentiellement, nous pourrions lancer une campagne de vaccination dans une semaine, si toutes les conditions sont réunies », a déclaré le Dr Peeter Salama au cours d’une conférence de presse.
La RDC fait de nouveau face à la fièvre hémorragique qui a déjà fait 3 morts. Le virus a été détecté dans la province du Bas-Uélé. Selon l’OMS, deux cas ont été confirmés en laboratoire et 18 autres sont soupçonnés.
Le Mozambique renforce les mesures de surveillance
Malgré le faible risque de propagation, les pays de la région prennent déjà des mesures pour prévenir la maladie. C’est le cas du Mozambique. Selon l’agence angolaise de presse Angop, le gouvernement mozambicain a annoncé avoir renforcé les mesures de surveillance dans ses frontières pour minimiser tout risque.
« Nous nous concentrons principalement sur la surveillance dans les aéroports, mais aussi dans les provinces de Niassa et Cabo Delgado en raison de la proximité avec la Tanzanie, le Malawi et la Zambie », a déclaré Francisco Mbofana, directeur national de la santé publique au Mozambique.
Il a ajouté que les citoyens de la RD Congo ou ceux ayant passé par ce pays font l’objet d’une enquête pour l’évaluation du risque d’infection. Même si le représentant de l’OMS a Maputo a indiqué qu’actuellement l’épidémie détectée en RDC n’était pas encore une urgence sanitaire d’importance internationale.