Par Siméon Isako
Il sejourne à Bukavu dans la province du Sud-Kivu.
André Lite, ministre des droits humains y est pour des échanges avec les acteurs de la société civile et défenseurs des droits de l’homme sur la justice transitionnelle.
Selon lui, la mise en place de ce mécanisme fera le bonheur des victimes des affres des guerres.
André Lite qui promet de s’investir pour la l’effectivité de ce mécanisme, espère que l’avènement de ce type de justice contribuera à l’amélioration sensible de la situation des droits de l’homme en RDC.
De leur côté, les experts, « ce model de justice va être à la base de l’éclatement de la vérité sur les auteurs des crimes variés au pays depuis 1990, les parts de responsabilité seront dégagées et les préjudices réparés ».
Abdoul Aziz, directeur du bureau conjoint des nations unies pour les droits de l’homme soutient le fait qu’il faut poursuivre les criminels.
Il motivé sa position par le souci de ne pas accorder « l’impunité ».
« Aucune prime ne doit être accordée aux groupes armés qui pensent s’imposer avec les armes pour accéder aux positions politiques et autres avantages », a-t-il martelé.