Par Siméon Isako
Dans une communiqué parvenu à CAS-INFO ce vendredi 16 octobre dans la soirée , le ministre des droits humains est monté au créneau pour condamner avec fermeté « l’arrestation dont seraient victimes trois acteurs de la société civile, à savoir messieurs Patrice Lwabangu, Patrick Nyamalomua, Gédéon Fikiri ainsi que Madame Prisca Bukaraba, directrice de la radio Irina FM ».
Selon le dit communiqué, « les faisceaux d’indices recueillis surplace [ndlr Bukavu] indiquent malheureusement que ces actes seraient le fait des agents de l’ANR/Bukavu agissant, comme on peut bien le constater en violation des droits fondamentaux notamment le droit à la liberté individuelle (art.17 de la constitution), le droit à un traitement humain et digne (art 16 de la constitution) et de tant d’autres droits procéduraux reconnus à toute personne détenue (art.18 de la constitution) ».
André Lite qui tient à souligner que de tels abus de pouvoir dans le chef de ces préposés de l’État sont répréhensibles, aux termes de la loi, annonce qu’il « veillera dans le strict respect de la séparation des pouvoirs que les auteurs présumés de ces forfaitures soient poursuivis et punis par les instances compétentes ».
Le ministre des droits tient à rassurer tous les congolais dans leur ensemble que la RDC reste attachée au respect des droits fondamentaux contenus dans les instruments juridiques internationaux auxquels elle a souscrit et garantis, du reste, par sa constitution.