Par Siméon Isako
Le ministre des droits humains a été convoqué mardi par la commission des affaires étrangères du sénat. Les sénateurs voulaient obtenir de ce dernier des explications claires sur l’évolution des recommandations que le conseil des droits de l’homme des Nations-Unies avait formulé à la RDC.
Se confiant à CAS-INFO, le ministre des droits humains, André Lité, affirme avoir donné des détails précis sur les préoccupations des certains membres de la chambre haute de parlement.
« J’ai donné les détails pour toutes ces recommandations qui s’élèvent à plus de 260. On a eu une séance d’environ 3 heures, il m’ont accordé 48 heures pour que j’apporte certaines précisions sur d’autres questions pour permettre à la commission de faire le suivi qu’il faut » a ajouté le ministre des droits humains. », a-t-il expliqué.
Selon André Lité, 35% de ces recommandations ont été déjà exécutés. D’après lui, pour des questions comme les droits civils et politiques ainsi que les droits économiques, sociaux et culturels, il faudra un peu de patience dans leur mise en application.
Le ministre des droits humains a été auditionné suite à la demande du secrétaire général de l’union interparlementaire qui voulait également en savoir plus sur ces recommandations du conseil des droits de l’homme des Nations-Unies.
Lors de sa dernière rencontre, le Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme, avait fait plusieurs recommandations à la RDC notamment la lutte contre la traite des êtres humains, l’exploitation sexuelle et le travail forcé. Il y a également la recommandation sur le respect des défenseurs des droits humains, la protection de la liberté d’expression ainsi que les mesures de libération en faveur des détenus politique et d’opinion.