Par CAS-INFO
Le sujet a tellement suscité des réactions que la Présidence de la République s’est vue dans l’obligation de faire une mise au point.
Dans une note explicative envoyée à CAS-INFO, le service de communication de la présidence assure que la dissolution de l’assemblée nationale ne fait pas partie actuellement de l’agenda de Félix Tshisekedi.
« La dissolution du parlement pour le Chef de l’État, n’est pas à l’ordre du jour pour son agenda il ne souhaiterait pas en le faisant, créer une crise au pays », lit -on dans cette note explicative.
S’exprimant dimanche dernier devant la communauté congolaise du Royaume- Uni, Félix Tshisekedi n’avait pas exclu l’hypothèse de dissoudre l’assemblée nationale en cas de crise persistante.
Selon son service de communication, le président de la République s’est mis dans une situation où il n’arriverait pas à satisfaire le peuple qui l’a élu, il n’y aura pas d’autre choix.»
Les propos du Chef de l’État n’avaient pas été bien digérés dans le camp de son coalisé, Joseph Kabila. Devant la presse mardi, la présidente de l’assemblée nationale avait appelé au respect de la constitution tout en brandissant des poursuites pour haute trahison. Jeannie Mabunda avait qualifié ce débat d’un peu « indécent », estimant qu’il y a mieux à faire comme priorité au pays.
Rappelons que la constitution prévoit la dissolution de l’assemblée nationale dans l’année qui suit les législatives. Mais cette hypothèse n’est possible qu’en cas de crise persistante entre le parlement et le gouvernement, actuellement tenus par le camp de Joseph Kabila.