Les parties signataires de l’accord du 31 décembre 2016 sont réunies dans la salle des banquets pour la signature de l’arrangement particulier dans un Palais du peuple encadré par la police déployée en grand nombre. Un moment qui aurait pu permettre de conclure la longue séquence des négociations que vient de connaitre le pays, si tout le monde était au rendez-vous.
En effet, la réunion qui démarre dans quelques heures se fera sans la principale frange de l’opposition. Le Rassemblement « aile » Félix Tshisekedi ayant de décidé de boycotter la cérémonie. Ce qui n’est pas le cas pour l’aile rivale conduite par Joseph Olenga Nkoy qui prend part, sans surprise, aux travaux.
Également présent, le chef de fil de l’UNC Vital Kamerhe « venu discuter et signer l’accord », a commenté l’ancien président de l’assemblée nationale. Le MLC représenté par Fidel Babala est de la partie ou encore Lisanga Bonganga, le dernier à couper le pont avec les Tshisekedi.
« L’invitation a été envoyée à tout le monde »
Alors que le Rassemblement a vivement réagi contre ce qu’il qualifie de « coup de force » et que la Cenco, saisie en retard, a fait savoir son indisponibilité à être présente ce jeudi, le président de l’Assemblée nationale, également chef de la Majorité présidentielle, a expliqué mercredi sur la BBC que l’invitation a été envoyée à tout le monde et que les deux chefs des chambres ne font que représenter le chef de l’État.
Si, elle ne permet pas de résoudre la crise, cette étape pourrait être décisive dans la mise en place de la transition, alors que le processus patine 3 semaines après la nomination du nouveau Premier ministre. Resteront les questions de ce que va faire le Rassemblement de plus en plus isolé. Qu’en sera-t-il également de la résolution 2348 du Conseil de sécurité de l’ONU ?