Par Siméon Isako

Les présidents des groupes parlementaires du front commun pour le Congo, n’épousent pas l’idée de la tenue d’un dialogue sur les questions électorales, préconisé par quelques députés nationaux et acteurs de la société civile congolaise.

Ces députés et sénateurs l’ont fait savoir ce lundi 10 août au premier ministre Ilunga Ilunkamba à travers une déclaration remise à ce dernier.
Pour ces élus du FCC, « il existe un cadre pour ce type de démarche, à savoir l’Assemblée nationale dont la prochaine session s’ouvre le 15 septembre 2020. A ce titre, rien ne justifie l’urgence d’organiser des pourparlers pour examiner ce sujet ».

Selon le porte-parole des groupes parlementaires du FCC, Didi Manara, cette séance de travail avec le Premier ministre, Ilunga Ilunkamba, a permis aussi de faire la rétrospective des activités de la session parlementaire dernière, marquée par des « traumatismes verbaux et physiques ».
A l’occasion, ces élus ont rappelé, la perte de leur collègue député suite à « ces pratiques anti-démocratiques ».

Ils ont ont sollicité l’implication du chef du Gouvernement pour éviter la violation du siège des parlementaires lors de la prochaine session essentiellement budgétaire.