Par Jonsard Mikanda
Après le refus du président de la République d’investir Ronsard Malonda à la tête de la Ceni, le processus de la désignation du candidat de cette institution refait surface avec les confessions religieuses.
Denis Kadima, l’un des candidats au poste du président de la centrale electorale se dit disposé et prêt à offrir à la RDC, les meilleurs élections de son histoire, au regard de l’expérience qu’il « dispose en matières électorales ».
Dans une déclaration faite à la presse, Denis Kadima reste déterminé à changer beaucoup de choses dans ce domaine des élections.
« Je peux changer beaucoup de choses parce que j’ai l’expérience. Je compte organiser des élections où tout le monde sera content », assure-t-il.
Pour lui, l’heure est arrivée de servir le Congo, comme il l’a fait dans d’autres pays.
« Je le fais ailleurs, je peux le faire ici. J’ai travaillé pour les Nations-Unies dans les grandes élections ou référendums comme au Soudan ou Tunisie. J’ai participé à plus de 80 processus électoraux et politiques. Le référendum que j’ai fait organiser au Soudan a été plébiscité, en ce moment là, par les Nations-Unies, comme leur meilleur processus », a-t-il expliqué.
Partant des « expériences malheureuses des élections passées, » celui qui se dit « expert électoral » soutient qu’il veut mieux faire.
« J’ai beaucoup fait ailleurs. J’ai pensé que le moment était venu de revenir dans mon pays et d’apporter ma pierre de contribution, étant donné les ratés qu’on a eu dans les dernières élections (2018), on peut même commencer en 2006 où on a connu presqu’une guerre civile et puis en 2011, il y avait aussi des élections chaotiques », déplore Denis Kadima, qui reconnaît qu’il est difficile de mettre tout le monde d’accord, mais qu’il faut la transparence pour garentir un processus apaisé capable de favoriser le développement d’un état.
« ça ne sera pas facile d’organiser en RDC, des élections qui mettent tout le monde d’accord. Je ne suis pas naïf, mais c’est des choses qui peuvent se faire. Quand nous parlons des élections crédibles, transparentes, inclusives, participatives, apaisées , ce n’est pas un slogan. Il y a des choses qu’il faut faire pour en arriver là, (ces choses) n’ont pas suffisamment été faites au Congo », déclare-t-il.
Dans ce nouveau processus de désignation, Denis Kadima, CEO de l’Institut électoral pour une démocratie stable en Afrique (IESA) se pointe comme candidat président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), devant faire face aux réalités électorales Congolaises afin de garantir des bonnes élections.