Par Siméon Isako

Les conféssions religieuses n’ont plus que 48 heures pour déposer les procès verbaux de désignation de leurs délégués à la CENI.

Pour ce fait, elles se rencontrent ce samedi 02 octobre 2021 pour discuter à nouveau et trouver un consensus sur leurs délégués.

A ce processus, les ambassades occidentales s’y sont mêlées et tiennent à ce que les chefs spirituels décident sur leurs candidats dans la paix afin que le glissement ne soit consacré.

Alors que Mike Hammer a échangé ces derniers temps avec les deux présidents du parlement Congolais, les six confessions religieuses, l’aile CENCO et ECC, les ambassadeurs de la Belgique, Grande-Bretagne, Hollande, Union européenne ont fait la même chose.

« Les ambassades ont accentué la pression de part et d’autre. Ils veulent voir les chose aboutir. Ils ne veulent pas du glissement. C’est le souhait à nous tous« , a fait savoir à CAS-INFO une source proche de 6 confessions religieuses.

Ce vendredi 01 octobre , les six chefs des Confessions religieuses ont reçu au siège de la Commission d’Intégrité et Médiation Électorale, (CIME), une délégation de l’Ambassade de France en République Démocratique du Congo composée de Jean Pierre Brunet, Conseiller politique, et Frédéric Lassali, premier secrétaire et également conseiller politique.

A en croire l’Evêque général Dodo Kamba, Président national et Représentant légal de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), ces différentes rencontres ont pour but d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur le processus de désignation du président de la CENI.

«Nous avons ce sentiment de pouvoir bien faire les choses. Nous avons la volonté d’amener à bon port ce processus qui est pratiquement un devoir civique pour chacun de nous», a-t-il confié à la presse au sortir de la réunion.

De son côté, Pierre Brunet, conseiller politique à l’Ambassade de France, a renseigné qu’ils ont été invités à partager un moment d’information avec par les Chefs des confessions religieuses pour obtenir les éléments sur les travaux qu’ils ont conduit et leur vision des choses sur la mission qui leur a été confiée sur le pied de la loi organique qui porte fonctionnement de la CENI.


«Nous avons été très attentifs à leurs explications et avons enregistré toutes les informations qui ont pu être communiquées. Ils nous ont donné beaucoup des détails sur les travaux qu’ils ont menés jusqu’à présent», a-t-il déclaré.

Ce diplomate a souligné la nécessité que le processus électoral naissant aboutisse dans les délais constitutionnels à un scrutin qui sera accepté par tous et qui sera satisfaisant

«Nous nous en remettons à la sagesse des Confessions religieuses et de toutes les institutions du pays pour parvenir à cet objectif là que nous souhaitons ardemment, évidemment aux côtés de la République Démocratique du Congo et de sa population en premier lieu, qui est la première concernée par cette échéance».

Dans cette démarche d’information sur le processus de désignation de leurs délégués à la CENI, les Chefs des confessions religieuses ont également rencontré les Ambassadeurs des Etats Unis d’Amérique, de l’Union européenne, du Royaume de la Belgique, du Pays-Bas et l’Union africaine.