Par CAS-INFO
En marge de la journée internationale de la femme, la Distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, a choisi de clôturer ce mois de Mars avec les femmes maraîchères de DAIPN dans la commune de la N’sele.
Organisée par la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT), en collaboration avec RENAFER et UNFPA, cette journée de sensibilisation avec les mamans maraîchères avait comme thème : « L’impact du changement climatique sur l’autonomisation de la femme ».
Trois représentantes de cette association des femmes maraîchères à DAIPN ont exposé à l’épouse du Chef de l’Etat les défis auxquels elles font face quotidiennement dans l’exercice de leur noble travail. Toutes, d’un commun accord, ont choisi la Distinguée Première Dame comme leur « porte-parole » auprès du Chef de l’Etat, du Gouvernement ou de tout autre partenaire afin de les aider à résoudre leurs problèmes.
« Je m’excuse de ne pas venir assez souvent », s’est confiée sincèrement Denise Nyakeru Tshisekedi après transmis les salutations les salutations du Chef de l’Etat à l’assistance et remercié les partenaires. Pour Denise Nyakeru Tshisekedi, il ne fait nul doute que la terre ne ment pas et pour ce faire, elle a rassuré à ces nombreuses femmes maraîchères qui ne cessent de desservir la capitale congolaise en produits des champs et autres, qu’elles feront, ensemble, le travail de la terre car, dit-elle, « J’ai toujours soutenu la femme rurale ».
« J’ai écouté vos doléances. Je vais vous prouver que je suis votre représentant auprès de papa (Félix Tshisekedi). Je ne suis pas magicienne. Je vais me battre. Je contacter le ministre de l’agriculture pour vous revenir avec des solutions », a promis DNT.
Réagissant au souci des routes de desserte agricole exprimée par ces femmes, Denise Nyakeru Tshisekedi a fait savoir que le garant de la nation se bat bec et ongles pour apporter des solutions à cette question à travers notamment son programme de développement de 145 territoires. « Je vais me battre avec la force que Dieu m’a donné pour redynamiser le projet Daipn », a-t-elle renchéri.
Par ailleurs, la First lady a saisi cette opportunité pour sensibiliser ces femmes sur les bienfaits de la planification familiale. « Donner naissance est une grâce, mais nous devons songer comment et de quelle manière nous allons les (enfants) faire grandir ».
Mécaniser le travail des maraichères
Bien avant, la présidente du Réseau national des associations des femmes rurales « RENAFER », Isabelle Monga, a plaidé auprès de la Première Dame pour que le travail de la maraichère soit mécanisé. « Nous faisons un grand travail. Ce travail de la terre nous amortit beaucoup parce que nous n’avons pas des matériels. Si vous pouvez nous aider dans ce sens », a-t-elle plaidé. Ce plaidoyer a concerné non seulement les maraichères, mais aussi les éleveurs. « Nous sommes capables de nourrir toute la population car nous avons une terre fertile mais ce sont les matériels qui nous font défaut », a-t-elle mentionné.
Collaborateur à cette activité, le représentant de l’UNFPA a indiqué quant à lui que les femmes sont les premières productrices de nourriture dans le monde mais elles ne sont propriétaires que de moins de 10% des terres. Selon lui, le changement climatique peut provoquer plus de violences basées sur le genre, une augmentation des mariages d’enfants et une aggravation des problèmes liés à la santé sexuelle et reproductive, a fait savoir Dr Eugène Kongnuy. Aussi, il a été démontré que l’amélioration de l’accès à la planification familiale volontaire et de sa disponibilité est un moyen les plus efficaces pour remédier aux effets du changement climatique. Le numéro 1 de l’UNFPA a souligné que les retombées positives de la brillante participation de la RDC au COP 10 constituent des opportunités pour renforcer le dialogue stratégique entre l’ensemble des parties prenantes pour une meilleure intégration des questions du genre dans la problématique lié au climat.
Avant de quitter le site Daipn, la Première Dame a assisté à la séance d’offre de service gratuit des méthodes contraceptives modernes aux femmes maraîchères qui se sont manifestées car l’UNFPA avait déployé une clinique mobile avec une équipe des sages-femmes chargées d’offrir ces services. Puis, elle a remis un lot important des kits pour l’appui aux activités agricoles des femmes.
À titre d’encouragement, Denise Nyakeru Tshisekedi est passée dans chaque stand dressé par ces femmes maraîchères afin d’acheter quelques produits.