« Dans toutes les successions en Afrique il y a toujours des problèmes », a justifié, mardi, Dany Banza vice-président du G7 depuis sa base électorale de Likasi où il s’est enregistré sur les listes d’électeurs.

Mais pour le président de l’Avenir du Congo, on ne peut pas prétendre remplacer le Président Tshisekedi sans recourir à la démocratie qu’il a défendue, a-t-il rappelé, faisant allusion à la fronde au sein du Rassemblement qui a occasionné la division au sein de l’opposition.

« Il y a eu désignation par consensus et les nouvelles autorités sont connues. Que ceux qui sont partis reviennent à la maison car on a encore besoin de leurs biceps pour continuer la lutte qui est loin d’être terminée », a-t-il lancé assurant toutefois que le Rassemblement ne va pas attendre de faire les 100% pour avancer.

« La classe politique a échoué »

Pour le reste, le président national de l’Avenir du Congo a sorti un sévère réquisitoire contre les élites congolaises, coupables, selon lui, de n’avoir rien fait pour mettre fin à la souffrance de la population. « La classe politique a échoué, elle doit demander pardon au peuple congolais , a-t-il reconnu.

« Ce peuple a cru en nous, mais nous l’avons déçu et même désabusé par une politique qui n’a résolu aucun problème social, par contre les gens se sont enivré de lait au point d’initier des projets allant dans le sens de pérenniser un régime dont l’action tue quotidiennement la population », a fustigé Dany Banza.

Pour lui, cet échec est encore très remarquable dans la mesure où « nous voyons » que même les acquis de la démocratie comme les élections nous n’avons pas pu les conserver.
Raison pour laquelle il a invité la population de Likasi à rester mobiliser pour ne pas se faire voler sa démocratie.