Par Roberto Tshahe
En République démocratique du Congo, la crise humanitaire est en recrudescence. Une observation faite par l’ex Premier ministre Samy Badibanga lundi 05 janvier dans les colonnes de Jeune Afrique.
« Le casse-tête politique des élections nous a tous aveuglé : l’urgence en RDC est autant politique qu’elle est humaine et humanitaire. Précisait l’ex premier ministre. Oui, il faut tout faire pour que le peuple congolais puisse choisir ses dirigeants à la fin 2018. Mais, au début de 2018, la priorité absolue est de protéger la vie de 13 millions de personnes menacées par la catastrophe humanitaire en cours ».
L’espace Kasaï et les provinces de l’est de la Rdc sont les plus touchées par la crise. D’où, pour Badibanga, le salut passe par l’organisation d’« une conférence internationale des donateurs, pour financer les 1,68 milliard de dollars du plan de réponse humanitaire des Nations unies pour le Congo». Il s’adressait donc à « la communauté internationale », au nom de la population congolaise « meurtrie, violée, déplacée et abandonnée ».
Les violences dans l’espace Kasaï depuis 2016 ont accentué la crise humanitaire au Congo. En début de cette année, l’Unicef a lancé un appel pour sauver plus de 400.000 enfants qui risqueraient de mourir de famine.