Par Siméon Isako
Une vidéo d’une femme congolaise tuée puis décapitée par des militaires supposés appartenir à l’armée Angolaise et s’exprimant en portugais a été au centre d’une rencontre entre la ministre des Affaires étrangères Marie Ntumba Nzeza, André Lite, ministre des droits humains et Antonio Miala, chargé d’affaires de l’Angola en RDC.
Selon le ministre des droits humains, certains médias locaux et surtout les réseaux sociaux qui ont relayé cette information, ont fait état d’une situation qui se serait passée en Angola, et que la victime serait congolaise de la RDC.
« C’est à bon droit que la ministre en charge des Affaires étrangères a estimé qu’elle devait inviter le représentant de la République soeur d’Angola ici en RDC pour avoir des éclaircissements », a indiqué André Lite qui estime qu’il a été associé à cette audience en sa qualité de membre du gouvernement qui a « les prérogatives de défendre les droits fondamentaux des Congolais ».
Selon le ministre des droits humains , le chargé d’affaires d’Angola à Kinshasa leur a fait comprendre, après vérification, que cette situation « se serait plutôt passée au Mozambique »
« Le Chargé d’affaires d’Angola a même soutenu que les uniformes portées par ces hommes en armes sur le vidéo ne sont pas celles des éléments Angolais », a ajouté le ministre.
« Nous avons profité pour dire, parce que nous tenons, en Angola comme en RDC, à la protection et à la promotion des droits fondamentaux de nos deux peuples respecifs, et que même à l’occurrence, ils se retrouveraient de part et d’autre, on se retrouve avec des cas d’irréguliers, notamment ceux qui sont dans les immigrations clandestines, nous ferons toujours en sorte que tout se passe en tenant compte de l’humanité des personnes concernées « , a indiqué le ministre des Droits humains.