La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba, Nzeza, a échangé ce mercredi 3 mars 2021, en son cabinet de travail, avec Mme Emily Maltaman, ambassadrice de Grande -Bratagne en RDC, sur les sujets liées au renforcement de partenariat entre Kinshasa et Londres.
La diplomate britannique a dit avoir élaboré, dans le cadre de ce partenariat, quelques plans de discussions internationales sur le changement climatique et l’implication de la RDC dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Elle a également dit avoir invité la ministre d’État, Marie Tumba Nzeza, à cette rencontre qui se tiendra à la fin de ce mois de mars.
Emily a aussi échangé avec son hôte de la collaboration entre la RDC, en tant que Président de l’Union africaine, et le Royaume Uni, en tant Président du Groupe G7 pour cette année.
A une question sur l’ appui de la Grande-Bretagne à la mandature de la RDC à l’Union africaine, la diplomate britannique a fait savoir que « L’ Union africaine a un plan d’actions sur la croissance économique verte. Nous voudrions continuer la collaboration avec la RDC sur ce plan d’actions, et sur la question de Covid-19 avec COVAX qui vient de livrer le vaccin contre la Covid-19 ici en RDC« .
Elle a dit avoir discuté avec Marie Tumba Nzeza sur d’autres sujets, notamment sur le plan économique et culturel.
La diplomate britannique a dit également avoir échangé sur la mort de l’ambassadeur d’Italie, Luca Attanasio, et ses deux collaborateurs à l’Est du pays et voir comment le ministère des Affaires étrangères et l’ambassade britannique puissent continuer à collaborer et échanger sur les questions de sécurité à l’
Est du pays.
Elle a indiqué que ce qui est important est que les efforts sont consentis contre les groupes armés qui existent à l’Est du pays et qui continuent d’être actifs à cause de l’impunité.
A une question sur la contribution de la Grande -Bratagne pour mettre un terme à l’insécurité à l’Est du pays, Mme Emily a fait savoir que son pays est aussi impliqué dans les programmes de stabilisation à l’Est, avant d’ajouter que c’est important que les communautés locales soient actives pour régler ce conflit en partenariat avec la MONUSCO et les autorités, mettre ainsi fin à l’insécurité dans ce partie du pays.