Le tribunal de grande instance de Lubumbashi a de nouveau convoqué l’ancien gouverneur du Katanga pour une audience publique ce mercredi à 9 heures dans un procès en appel dans l’affaire de spoliation immobilière, qui lui a valu 3 ans de prison en juin 2016.
Pour l’ambassadeur de Grande Bretagne en RDC, l’accord de la Saint Sylvestre devait être déjà une solution à cette affaire. « L’accord du 31 décembre voulait une solution acceptable pour tous dans le cas de monsieur Katumbi. Ceux qui l’ont signé doivent être déçus », a déclaré, sur twitter, Graham Zebedee.
Ce nouveau round judicaire s’ouvre dans un contexte politique très tendu. Toujours en exil, Moïse Katumbi ne sera probablement pas devant les juges dans quelques heures. Mais la ville de Lubumbashi elle vibre déjà au rythme de la présence des plus hauts représentants du pays, et non de moindre : le ministre de le Justice Alexis Thambwe Mwamba et le chef de l’État Joseph Kabila, arrivé mardi. Une double présence qui fait peser un climat lourd sur un dossier déjà compliqué.
Moïse Katumbi considère sa condamnation et les poursuites engrangées à son encontre comme une manœuvre politique visant à l’écarter de la course présidentielle. En juin dernier, il a obtenu un soutien du Comité des droits de l’Homme de l’ONU censé lui permettre de rentrer au pays. Mais sans les garanties des autorités congolaises, le candidat du G7 continue à patienter à l’étranger
On dirait Justice y a nko.
Lesdits signataires le seront encore davantage. Ils vont se mordre le doigt pour avoir accepté de négocier avec un homme qui ne connait que le langage de la violence et qui n’écoute que les cris du sang humain.