Par Siméon Isako
A quelques jours du début des consultations nationales annoncées par le chef de Félix Tshisekedi, dans le souci de recueillir les avis des uns et des autres au sujet de la crise politique qui sévit en RDC suite aux divergences persistantes entre le FCC et CACH, l’ancienne candidate à la présidentielle du 30 décembre 2018 appelle les leaders politiques et sociaux, le présidium de Lamuka ainsi que les mouvements citoyens à répondre sans hésiter à l’appel du chef de l’État dans le but de préparer la voie vers des bonnes élections en 2023 et booster son action afin du bien-être de la population congolaise et lutter contre les anti-valeurs.
Dans une interview à CAS-INFO, ce week-end Marie-Josée Ifoku qui invite les leaders de l’opposition à considérer le chef de l’État comme leur frère, se réjouit du fait que Félix Tshisekedi ait réussi à fragiliser le pouvoir de nuisance du FCC.
« J’ai toujours parlé de l’unité de l’opposition comme nous étions avant, un frère un jour, un frère toujours, il ne faut pas qu’ils [Katumbi, Bemba,Fayulu, Muzito] changent celà, nous devons aller vers cette union sacrée mais dans le but de travailler pour l’intérêt du peuple congolais. C’est vraiment ça que je demande à tous nos frères et sœurs à travers la République. Que nous puissions nous unir de nouveau. On est obligé d’être ensemble pour avoir des nouvelles lois pour des nouvelles élections », a déclaré Marie-Josée Ifoku.
Toute fois , Ifoku considère qu’ en acceptant de dealer avec le FCC Félix Tshisekedi savait ce qu’il recherchait.
« Je suis convaincue qu’en acceptant la coalition il savait ce qu’il faisait. D’après tout c’est le fils du sphinx de Limité. Je pense que nous , nous l’avons compris depuis le départ. En entrant dans cette coalition, Félix Tshisekedi a brisé un des quatre piliers du système Kabila. Donc avec ce qui arrive, il entre dans la continuité du peuple d’abord. Nous sommes maintenant à la fin de ce système longtemps décrié. Actuellement le président écrit l’histoire du pays. Nous sommes dans le temps où nous devons tenir compte du peuple », a-t-elle conclu.