Par Siméon Isako

L’affaire Congo Hold-up continue toujours à faire parler en RDC.

Ce dossier est commenté dans un sens ou un autre selon que l’on appartient à un Camp politique pro pouvoir ou de l’opposition.

Dans une intervention devant la presse le lundi, le porte parole du gouvernement a révélé que la BGFI Bank, accusée d’avoir facilité le détournement de 138 millions par le clan Kabila, s’est engagée à rembourser le montant de 43 millions USD utilisés.

« Pour ce qui concerne la BGFI Bank, aujourd’hui je ne dévoilerai pas un secret pour vous dire que des faits ont été reconnus, il y a eu des discussions, entre l’IGF, la BCC et la BGFI, des faits qui se produisaient, il faut dire il y a deux ans. Ils l’ont reconnu, et il y a un accord. Aujourd’hui la banque s’est engagée à rembourser la somme de près de 43 millions de dollars qui a été utilisée. Il y a un autre volet de l’affaire qui se trouve déjà au parquet général. Le temps de la presse n’est pas le temps de la justice. C’est ce qui se passe pour ce dossier-là », a expliqué Patrick Muyaya.

Ce dossier qui est déjà devant le parquet, « doit aussi pousser à la révision du statut des anciens présidents de la République élus pour permettre à ce que Joseph Kabila soit jugé« , estiment plusieurs ONG dont la Lucha.

« Dans un deuxième registre, au-delà du fait qu’il y a cela qui a déjà été fait, la ministre de la Justice a déjà écrit au parquet, le 20 novembre dernier. Je pourrai mettre à votre disposition la copie de la lettre. Elle a donné injonction aux fins d’enquêtes et des poursuites. Parce que nous ne pouvons pas comme gouvernement rester insensibles à de telles allégations », a indiqué Patrick Muyaya.

En réaction à cette enquête, le PPRD, parti de l’ancien président Joseph Kabila a sur RFI rejeté toutes ces allégations et évoqué la poste d’un acharnement.