Par CAS-INFO
Près de mille personnes ont été tuées à Yumbi, dans la province de Maï-Ndombe depuis mi-décembre, affirme Leila Zerrougui, en conférence de presse, ce lundi.
Selon elle, il faut parler de l’existence des tombes communes et non des fausses communes.
« Je voudrais le dire ici, il n’y a pas des fausses communes. Il y a des tombes où plusieurs personnes ont été enterrées. La connotation de fausses commune, c’est-à-dire qu’on a exécuté les personnes et on essai de camoufler, en mettant ces gens dans les fausses communes, pour ne pas les identifier. Ce n’est pas le cas », a-t-elle expliqué.
En revanche, la patronne de la Monusco indique qu’il s’agit d’une action humanitaire. « Les gens ont voulu enterré des gens. Ce n’est pas quelque de caché qu’on découvre », a souligné Leila Zerrougui.
À Yumbi, un conflit ethnique entre les tribus Batende et Banunu a éclaté au mois de décembre dernier. Au cours des affrontements entre ces tribus, près de mille personnes ont été tuées, rapporte le Bureau Conjoint des Nations-Unies au droit de l’homme.